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Le journal intime d'Ephémère
24) Mon père, mon héros
J'aime mon papa. J'aime cet homme grand avec une forte voix. J'aime quand il me prend dans ses bras pour me consoler ou simplement pour me dire qu'il m'aime. Depuis que je suis toute petite, je suis beaucoup plus proche de mon père que de ma mère. C'était toujours mon père que j'allais voir quand j'avais un problème. C'était toujours sur les genoux de mon papa où j'allais m'asseoir. Même encore maintenant, c'est toujours vers lui que je me tourne mais malgré ça, le courant ne passe pas très bien entre nous. Ma grand mère m'a dit que j'étais plus proche de mon père car ma mère me repoussait sans cesse quand j'étais petite. Elle ne voulait jamais que je m'assoie sur ses genoux ou que je reste avec elle. Elle ne voulait pas de moi près d'elle. Lorsque mon père hausse la voix lorsque l'on se dispute je me mets tout de suite à pleurer. Je ne supporte pas qu'il me dispute. Alors qu'avec ma mère, c'est tout le contraire. Elle peut me crier dessus autant qu'elle veut, ça ne me fait ni chaud ni froid. Mais quand il me crie dessus, ça me fait très très mal. Je me sens blessée au plus profond de moi. Hier, j'ai dis à mon père, que si je partais un jour (car ce jour devra bien arriver tôt ou tard), j'aimerais emporter Urana avec moi. Car je ne vois pas ma vie sans mon petit labrador. Il m'a tout de suite dit que ce n'était pas la peine car il n'avait pas l'intention de me laisser partir. Il était très sérieux quand il disait ça. Je n'ai pas voulu commencé un débat sur ma vie future. je lui ai simplement sourie et je suis partie. Papa ne voit pas que j'ai grandi. Je le remarque lors de nos discussions lorsqu'il me dit que je suis trop jeune pour comprendre ou alors on en reparlera plus tard, lorsque je serais plus grande. Papa ne voit pas que j'aurais 18 ans dans moins d'un an. Papa ne veut pas admettre que je vais bientôt partir. Dans 2 ou 3 ans peut être. Ou bien déjà avant. Je ne sais pas ce que la vie me réserve. Mais le temps passe si vite. Aujourd'hui j'avais envie d'un câlin de sa part. Je n'ai pas osé aller lui demander de me prendre dans ses bras. J'ai peur qu'il m'en veuille d'être ce que je suis. Je sais que je suis ridicule mais j'ai peur qu'avec tous mes problèmes, il m'aime moins. J'ai peur de le décevoir. J'ai pris la résolution aujourd'hui, de lui parler le plus possible. Je sais que ce ne sera pas facile au début mais il n'attend que ça. Que je lui parle et que je lui dise ce qui ne va pas. C'est mon papa à moi et à personne d'autre. Je l'aime très très fort. Mais il faudra bien qu'il me laisse partir un jour. Après tout, je dois bien voler de mes propres ailes. Mais je suis sûre d'une chose, c'est que je ne pourrais pas bien vivre loin de lui. J'aurais toujours un manque. J'aurais l'impression d'être sans protection. Toute seule. Abandonnée. Sans lui, je suis perdue. Sans lui, je n'aurais jamais pris ce rendez vous chez le psy. Sans lui, je serais encore en train de m'enfoncer. Sans lui, je suis malheureuse. Mon père, mon héros... je t'aime tout simplement. Si seulement ces 2 mots étaient aussi simple à dire qu'à écrire... Ecrit par Ephemere, le Dimanche 25 Mai 2003, 21:18 dans la rubrique "Au jour le jour".
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à 21:52