Humeur changeante. Un jour je ris, le jour d'après je pleure. Un jour j'ai envie de danser, de chanter, d'être heureuse, le jour d'après j'ai envie de m'enfermer au fond de mon placard avec la musique au maximum dans les oreilles.

J'ai lu il y a quelques temps, une citation d'un philosophe anglais : John Stuart Mill, qui disait : Demandez-vous si vous êtes heureux, et vous cessez de l'être. Dans mon cas, il n'a pas tout à fait tord. Il suffit juste que je me pose cette question pour trouver 100 000 barrières à l'épanouissement totale de ma vie. Pourtant, ces barrières je pourrais facilement les renverser si je le voulais. Donc finalement, j'arrive toujours à la même conclusion... si je ne suis pas totalement heureuse, c'est uniquement de ma faute.

Lorsque je mets les pieds au lycée le lundi matin, la première question que mes amis me posent : Alors t'as fait quoi ce week end ? Je réponds toujours la même chose : Rien ! Lorsque l'on rentre de vacances c'est toujours la même question : Alors t'as fait quoi de beau ces vacances ? Toujours la même réponse : Rien ! Oui bien, il y a aussi les questions que l'on me pose sur ce que j'ai l'intention de faire : Alors t'as prévu quoi ce week end ? Toujours la même réponse : Bein rien ! Lorsque je pense à ça, j'ai vraiment envie de me coller au mur et de me gifler très très fort pour que je me réveille enfin !

Pourquoi tout le monde s'amuse sauf moi ? Pourquoi tout le monde sort sauf moi ? Pourquoi tout le monde parle sauf moi ? Pourquoi tout le monde fait la fête sauf moi ? Et pourquoi je dis toujours non quand on me propose de sortir ? Le temps passe vite et dans quelques années je serais totalement adulte, la jeunesse sera passée et je n'en aurais pas profiter. Et c'est là que viendront les regrets.

Voilà ! Et me voilà encore en train de m'appitoyer sur ma triste vie ! Qu'est ce que je me hais !! Je me déteste !!

Il y a 2 jours, j'étais la plus heureuse de la terre, me voilà aujourd'hui repartie dans mes sombres lamentations. Il a des jours comme ça, où j'aimerais me fracasser la tête contre le mur tellement je me hais, tellement je hais ma façon d'être et de penser. Bon, ça va faire la combientième fois que je vais vous sortir cette phrase ? Je vais essayer de changer... C'est toujours pareil, ça marche un jour ou deux et puis après... Moi j'abandonne et puis tant pis si je reste seule jusqu'à la fin de ma vie. Au point où j'en suis j'en ai plus rien à faire !

Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point je me déteste quand je parle comme ça.